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Bienvenue sur le site d'Un Monde Meilleur

Pour défendre nos idées, ferons-nous un jour un nouveau parti politique ? Cette question est en débat mais aucune décision n'est prise. 

Et ce parti pourrait-il se dénommer " Un Monde Meilleur" ?

En attendant, rendez-vous sur le site "objectifs" où nous allons définir nos propositions politiques sociétales.

 



Utopie ou réalisme ?
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1) Dans ses fondements même, l’homme est un être extrêmement sain, souhaitant bonheur et développement de toutes ses capacités : des études approfondies en psychologie ont été menées, l’être humain désire évoluer vers la plus haute idée qu’il se fait de lui-même. Il aspire au bien-être, à la tranquillité, à mener une vie heureuse et enrichissante. C’est la civilisation, la transmission familiale qui le rend souvent fragile, désaxé, pervers. Cela se guérit...

2) Une enquête incroyable a été faite : sur tous les continents, de tout niveau social et culturel, les gens ont le même désir d’un monde meilleur, socialement juste, sans guerre, où ses potentialités peuvent enfin se développer. Des centaines de personnes ont été interrogées, de tous âges, de toutes obédiences : c’est toujours la même aspiration, le même rêve, la même image de base. Un monde plus humain, économiquement équilibré, écologiquement sain, où chacun peut s’épanouir. C’est stupéfiant et merveilleux à constater : une telle convergence de vues ne peut être que porteuse d’une formidable puissance de changement!

Devenu sain, l’homme retrouve son propre pouvoir intérieur et désire l’intégrer à sa vie. Il ne supporte plus de dépendre d’un pouvoir extérieur, autoritaire et abusif. Il ne veut plus d’un système économique broyant dans sa marche aveugle des millions d’individus, comme un monstre implacable. Il pense aux travailleurs adultes et aux enfants exploités, aux sans ressources, aux inadaptés sociaux...

Il peut parler ainsi :
Nous sommes des êtres adultes, responsables de nos vies.
Nous refusons que l’on décide à notre place de ce qui est bon pour nous.
Nous savons être à l’écoute de nos besoins : les respecter nous permet de vivre dignement, de nous épanouir sans nuire à autrui.
Nous avons le désir de mener une vie harmonieuse, équilibrée.
Nous voulons développer notre créativité.
Nous nous savons appartenir à une espèce, à une planète et connaîssont nos droits et nos devoirs, ainsi que les conséquences de nos actes.
Nous sommes certains que l’on peut vivre en paix, et qu’une mutation sociale est nécessaire pour accompagner ce changement de conscience.

3) Alors que dans notre monde, aujourd’hui, l’individu n’est rien : ce n’est qu’un pion taillable et corvéable à merci. Il n’est qu’outil productif, payeur de taxes et d’impôts. Son existence ne se justifie que comme chair à canon, travailleur sur-exploitable ou consommateur. L’individu vit uniquement pour servir les fonctionnements d’une machine infernale : une entité dénommée société.

Car nous fonctionnons sur un mode économique irréel : Le système monétaire a commencé à dériver petit à petit. Il est complètement détaché de sa valeur réelle. Il appartient à un univers mental clos, et peu de personnes ne se posent de question à son sujet : il n’y a, aujourd'hui, dans le discours ou dans les actes des politiciens de tous bords qu’une seule voie d’avenir : la société libérale de consommation. Le système ne peut être autrement. Il doit poursuivre sur sa lancée. Et en route vers la folie ! Subissons sans mots dire - sans maudire - chômage, recul social, spéculation, misère...

Là, nous rêvons d’un développement économique : nous exploitons de manière intolérable, polluant sans contrôle. Ailleurs, nous appelons la déesse Relance pour qu’elle nous permette de mieux vivre. D’abord, son altesse se fait attendre... Ensuite, elle aggrave un peu plus les inégalités quand elle daigne s’approcher. Toutes les solutions envisagées s’appuient sur une base de données bancales. Comme si l’on pouvait construire un bâtiment solide sur des fondations pourries, sans envisager d’en refaire de plus saines ! L’emploi est utilisé comme argument écran et comme alibi à l’impossibilité d’évolution des structures.

Le problème n’est absolument pas l’emploi. Il y a en fait des milliers et des milliers d’emplois à créer pour répondre aux vrais besoins des hommes ! Le véritable problème est la place de l’homme par rapport à la société qu’il a créé, l’utilité de cette société, le sens de l’argent, des valeurs du travail et des valeurs humaines.

L’être évolué s’émancipe, il aspire à retrouver sa véritable place, celle qu’il aurait toujours dû garder : la place centrale. C’est une question d’évolution. La société doit se mettre enfin au service de l’homme, parce que l’homme change.

Chaque individu est plus important que la société elle-même.

4) Est-ce une utopie ? Non ! Croire que l’humanité va survivre longtemps sans catastrophes à ce chaos engendré par le choix du libéralisme débridé c'est ça la véritable utopie. La vision irréelle. l'illusion confortable qui peut conduire l'humanité à sa perte. La société continue ainsi d’honorer un système de fausses libertés devenu complètement artificiel, dangereux et coupé de la réalité. C’est la mort ou le désespoir pour le plus grand nombre d’êtres vivants. Les remèdes proposés ne font qu’aggraver le mal

L’utopie, c’est de continuer à croire qu’un pays, ou un ensemble de pays, puisse rester longtemps prospère quand se maintiennent à côté de lui des zones de pauvreté terrifiante. Que le sous-développement des uns n’a qu’une infime répercussion sur les sociétés plus économiquement développées. Que ce déséquilibre puisse continuer à profiter sans fin aux pays nantis. Demain, les richesses qui se trouveront sur la Terre seront forcément partagées, de gré ou de force.

5) Si nous désirons une prospérité pour l’homme, génératrice de bien-être et de sécurité, il faut évidemment rééquilibrer les économies partout à la fois, en étudiant, puis en solutionnant les mécanismes conduisant au gâchis actuel.

Une maladie nous oblige parfois à changer de manière drastique nos habitudes alimentaires pour retrouver la santé, de même devons-nous arrêter notre course à l’irréel-économique et effectuer un puissant recentrage. Envisager un changement véritable en proposant une nouvelle société : C’est ça le réalisme pratique.

L'Utopie aujourd'hui ce n'est pas de proposer et de mettre en place un nouveau modèle de société, c'est de continuer sans rien faire à foncer droit dans le mur.

Notre projet n'est pas une utopie, c'est une des solutions possibles...


(Texte de Marie Martin-Pécheux )



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